Je vous l’avais promis dans mon article sur l’assec du lac de Guerlédan, je vais vous parler de notre roadpathtrip à vélo le long du canal de Nantes à Brest. Ca date un peu (2013) mais rien ne change vraiment là-bas. Enfin, je pense. Et puis, il y a quelques semaines, le canal était sous les feux des projecteurs (ou dumoins au bout du micro d’Hervé Pauchon en plusieurs épisodes sur France Inter). Alors il est temps d’en parler.
Pourquoi un canal à vélo c’est génial ?
Parce qu’un canal, c’est tout plat ! Ou quasiment. Et lorsque vous trainez 10 kg de gamin + 10 kg de remorque, il vaut mieux rouler sur du plat. A l’époque, on avait une remorque à vélo pas trop lourde mais pas vraiment performante. Depuis, on a changé pour une rutilante Croozer Duo dont on est fan et dont je vous parlerai forcément à un moment ou à un autre. Un canal, c’est plat donc et surtout, il n’y a AUCUNE voiture. C’est le calme plat… Ah ah !
5 jours de vélo sous le soleil ciel breton du mois de mai
Nous voilà donc partis avec des amis pour 5 folles journées d’itinérance à vélo (sans assistance mais avec escales). A l’époque, nous n’avions que notre aînée et eux aussi. Les filles avaient respectivement 21 mois et 12 mois. A ces âges, on ne pédale pas encore mais on dort partout (enfin, les nôtres dorment partout). Et le problème (ou l’avantage) avec la Bretagne, c’est qu’on peut y aller à n’importe quelle saison, on n’est jamais sûr d’avoir beau temps ! On a donc choisi un long pont de mai pour cette épopée à bicyclette.
De Josselin à Châteaulin en 5 jours
On a fait la partie Ouest du canal, à savoir de Josselin à Châteaulin pour des questions logistique car on se faisait déposer et récupérer depuis Quimper. La partie entre Pontivy et Châteaulin est très sauvage et peu fréquentée car les écluses, trop nombreuses pour être aujourd’hui praticables en péniche, ne sont plus en fonctionnement. La partie de Nantes à Pontivy est plus animée. On a pu goûter aux deux et on a aimé être seuls au monde. L’absence de voiture est tellement reposante et l’absence de touriste aussi. On a donc opté pour 35 à 55 km par jour, ce qui nous semblait être raisonnable pour les sportifs du dimanche que nous sommes. En moyenne, il faut compter 13 km/h pour une ballade à vélo (sans pause, sans remorque, sans enfant, etc.). L’enjeu a ensuite été de trouvé nos points de chute.
On a choisi des hébergements proches du canal
Dès le début, on a éliminé l’option camping car il faut porter le matériel, qu’on aime notre confort et qu’en Bretagne, on n’est jamais sûr du temps. On a donc opté pour des hôtels et des chambres d’hôtes le plus proche possible du canal et qui pouvaient nous accueillir tous les 6. Il a fallu s’y prendre bien à l’avance pour les réserver car notre itinéraire en était totalement dépendant. Maintenant, avec Google maps, on a la possibilité de faire une recherche d’itinéraire à vélo et lorsque vous zoomez sur la carte autour du canal, les hébergements des alentours s’affichent. A notre époque (ma bonne dame), il n’y avait pas encore toutes ces fonctionnalités. Je vous invite donc à les utiliser sans modération. J’ai aussi trouvé un site bien fait pour les vélotouristes avec des cartes des différentes voies vertes de France sur lesquelles ont peut faire apparaître les hébergements, lieux d’intérêts, etc. 😉
Le matériel pour ce périple à vélo avec les enfants
Evidemment, on a cherché à se charger le moins possible. On a prévu le strict minimum en terme de linge sans oublier toutefois les polaires et les coupe-vent car on est en Bretagne, on n’oublie pas. Côté couches et petits pots, on a pris ce qu’il nous fallait pour deux jours et on a fait un refill à mi parcours. On avait repéré à l’avance un supermarché proche du canal et ouvert le jour de notre passage. Parce qu’attention, le canal est en rase campagne et on passe souvent loin des villes. C’est ce qui fait son charme mais mieux vaut se méfier et faire ses petits repérages pour la logistique juvénile ! Pour cette dernière, après avoir paré au change et au repas, il faut penser au couchage. On a évidemment demandé à chaque hébergement si ils avaient des lits bébé (ils en ont rarement deux et parfois aucun). C’était hors de question de s’encombrer d’un lit parapluie. On a donc emporté notre lit pop-up dont je vous ai déjà parlé plus tôt.
Côté matériel spécifique au vélo, chaque couple avait :
- Une cariole,
- Une paire de sacoches,
- Un casque pour les enfants (et un cale-tête pour la plus petite),
- et un siège bébé inclinable qui s’accroche avec un système de tiges (HAMAX Siesta) pour que les filles puissent faire une vraie sieste allongée.
En plus des sacoches, on avait un sac de voyage en toile étanche. Et en fonction d’où étaient les filles, le sac passait de la cariole au siège bébé.
Maintenant il faut que je vous parle de notre itinéraire et des bonnes adresses qu’on a pu testées et approuvées. Mais ce sera dans un prochain épisode, la semaine prochaine.
En attendant, voici un peu de lecture
- Le canal de Nantes à Brest, collection Miam Miam Dodo, 23 € – C’est le guide qu’on avait.
- La Bretagne à vélo, Tome 2. Le canal de Nantes à Brest de Pierrick Gavaud 14.20€,
- France Vélo Tourisme dont je vous ai parlé plus haut avec des itinéraires tout-prêts.
- Le Braquet de la liberté et son récent article Comment préparer un trip à vélo avec un bébé.
Allez bon WE (à vélo ?)
Très intéressant ! Merci pour toutes ces infos.
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Le vélo est le meilleur moyen!
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Départ pour le canal de Nantes à Brest (enfin de chateaulin à Nantes pour nous 😊) à vélo dans quelques jours… Espérons que le temps soit avec nous ! Votre blog est très sympa, j’ai noté quelques petits conseils 😊
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Bonne route. Vous ne serez pas déçus.
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