Je vous ai expliqué dans mon précédent article des préparatifs du soukhouane comment la cérémonie de baptême devait se passer. Maintenant, je vais vous expliquer comment ça s’est réellement passé… Je vous rassure : très bien !

On a commencé par prendre beaucoup de retard car la moitié de la troupe était coincée à cause du Marathon de Nantes qui se tenait au même endroit, au même moment. J’étais très fière d’avoir réussi à louer cette jolie salle en plein coeur de l’île de Nantes. Et bien, du coup, je ne faisais plus du tout la maligne… En tout cas, je la conseille vivement aux Nantais qui souhaiteraient organiser un événement familial MAIS A UNE AUTRE DATE QUE CELLE DU MARATHON ! C’est un bâtiment moderne qui a été aménagé dans une ancienne école et qui possède donc une grande cour fermée et un préau pour laisser courir les enfants par tous les temps. Elle peut accueillir une centaine de personnes assises et la Mairie de Nantes la loue à des tarifs intéressants.

Bref, après que les oncles et tantes aient eu fini de préparer le « makbéng » (le bouquet traditionnel d’offrandes), on a débuté la cérémonie, en allumant la bougie à son sommet, pile poil à l’heure de la sieste de Junior, qui a dû rester éveillé un peu plus longtemps que prévu.

Malgré cela (et le fait qu’on ait aussi oublié sa sucette dans la voiture), il a été adorable (jusqu’à un certain point) et très attentif aux mots de son grand-oncle. Pendant la cérémonie, nous voyant tous joindre nos mains, il s’est mis à taper dans les siennes en souriant, faisant fondre le coeur de ses grandes-tantes !

Notre aînée était très impressionnée par la solennité de l’événement et ravie de pouvoir montrer à tout le monde son magnifique costume traditionnel couleur Barbie (la jupe « Sin ») !

tout le monde participe !

Chacun a pu participer puisque l’assemblée doit répéter les mots de l’officiant « Mayeu Khouaneuy ! » (« Revenez donc, les âmes ! »). Heureusement, on avait affiché une anti-sèche phonétique sur le mur pour les non-initiés non-bilingues Lao !

 Le Pimay, nouvel an Lao

La nouvelle année laotienne 2558 commençait ce 13 avril 2015. On en a donc profité pour fêter le nouvel an Lao et échanger tous ensemble des bracelets de coton blanc et autant de voeux de bonne année. A la fin de la cérémonie, les « anciens » ont reçus les voeux de leurs enfants, qui leur ont versé de l’eau sur les mains avant de s’incliner devant eux en signe de respect. On a alors pu éteindre la bougie pour clôturer la cérémonie et passer A TABLE !!

Quelques recettes de cuisine laotienne

Vous trouverez tous les ingrédients dont vous aurez besoin dans les boutiques asiatiques. Il y en a forcément une pas loin de chez vous. Si vous n’en connaissez pas, demandez à votre traiteur asiatique, il vous en indiquera une.

La salade laotienne de papaye verte

Pour 4 personnes :

• 1 papaye verte
• 1 carotte
• 1 piment rouge
• 1 gousse d’ail
• 3 cuillères à soupe de nuoc mam
• 1 cuillère à soupe de sucre
• 1,5 cuillère à soupe de jus de citron

Préparation de la recette :

Pour 4 personnes :

• Trois cuisses complètes de poulet
• Un bout de racine de galanga
• Un bouquet de feuilles de menthe
• Un bouquet de coriandre
• 4 à 5 petits oignons frais (ciboule chinoise idéalement)
• 2 cuillères à soupe de poudre de riz gluant grillé
• 2 citrons verts
• Du Nuoc Mam
• Un ou deux petits piments oiseaux

Désossez le poulet et passez le au hachoir. Faites chauffer deux cuillères à soupe d’eau et une cuillère à soupe de Nuoc Mam dans une grande sauteuse. A ébullition, ajoutez le poulet avec une cuillère à soupe de galanga haché. Faites revenir à feu vif en remuant et sortez du feu dès que le poulet commence à rendre de l’eau (moins de 5 minutes). Laissez tiédir. Versez dans un saladier et ajoutez-y trois cuillères à soupe de menthe ciselée, le bouquet de coriandre émincé, les oignons finement coupés. Ajoutez du jus de citron vert et du Nuoc Mam jusqu’à ce que l’assaisonnement vous plaise. Ajoutez le piment émincé. Au dernier moment ajoutez la poudre de riz grillé. Servez avec du riz gluant (ou du riz blanc si vous n’êtes pas équipés pour cuisiner le riz gluant).

Quant aux nems, aux samossas ou aux saucisses laotiennes, ça risque d’être plus compliqué de les cuisiner vous-mêmes. Il ne vous reste plus qu’à aller chez votre traiteur asiatique ou votre restaurateur Thaï ou Lao favori.

Nos bonnes adresses de restaurants Laotiens

Pour les Nantais, si vous souhaitez goûter de la vraie cuisine laotienne, on vous recommande vivement le restaurant le Vanola qui est tenu par de vrais laotiens et où vous pourrez manger assis par terre sur des coussins traditionnels (à préciser lors de votre réservation). Pour les parisiens, allez au Lao Lan Xang 2 dans le 13ème, of course ! Dans les deux cas, il faudra réserver bien à l’avance.

Est-ce que quelqu’un connaît une bonne adresse de restaurant Thaï ou Lao à Lyon pour les nouveaux lyonnais que nous sommes ?